Notre vision
Nous portons pour l’Université Gustave Eiffel la vision d’un établissement original qui revendique, affirme et développe ses spécificités. Nous sommes convaincu.es que la réussite de l’Université Gustave Eiffel s’observe en externe, en termes de visibilité et de positionnement national et international mais qu’elle doit aussi et surtout exister en interne, en termes de conditions de travail et de dialogue avec les personnels et les étudiant.es. Nous souhaitons ainsi mettre au cœur de notre projet les missions de service public auxquelles nous sommes attaché.es, mais aussi la qualité de notre fonctionnement et de notre organisation internes. Notre projet porte donc l’ambition d’offrir aux citoyens et citoyennes de demain une formation de qualité, de défendre sans faille les libertés académiques et l’indépendance de la recherche, de doter les acteurs publics de connaissances et d’expertise à même d’éclairer leur choix tout en s’engageant pour la qualité de travail et d’étude de celles et ceux qui assument ces missions ou en bénéficient.
Nos engagements
1 – Conforter l’Université Gustave Eiffel et ses spécificités
Nous voulons construire collégialement un projet d’établissement fédérateur, intégrant la dimension appliquée pour nos recherches et professionnalisante pour nos formations, s’intéressant aux villes et territoires durables mais aussi à d’autres objets, et valorisant par ailleurs un fort adossement disciplinaire.
Nous voulons également renouveler et développer notre mission envers les politiques publiques, qu’elles soient nationales ou locales, revendiquant et assumant un rôle d’éclairage scientifique et d’évaluation plus que d’appui.
Nous nous engageons de plus à poursuivre les collaborations avec les écoles membres et composantes selon les modalités adaptées à chacune d’entre elles et dans le respect de leurs spécificités. Cela passera par une simplification de l’accès aux services centraux et des conditions de mobilité pour les personnels administratifs et enseignants.
Enfin, nous voulons incarner la dimension nationale de notre établissement. Cela doit se traduire par le sentiment d’appartenance à une même université pour l’ensemble de nos collègues et dissiper le sentiment d’éloignement de certain.es sur les campus non franciliens. Nous reprendrons les séminaires de connaissance réciproque (sur les crédits du PIA). Nous intégrerons dans l’équipe de gouvernance une représentation importante des campus régionaux, comme nous l’avons fait pour notre liste, et renforcerons la vice-présidence relative aux campus. Enfin, nous porterons le développement de formations en lien avec les campus.
2. Optimiser l’organisation interne pour améliorer les conditions de travail
Nous voulons placer l’organisation interne, le bien-être au travail et la vie collective au centre de notre projet. Nous voulons également faire de la responsabilité sociétale un pilier de l’Université Gustave Eiffel et poursuivre les actions emblématiques déjà initiées et récompensées par la labellisation DDRS en faveur du développement durable, de l’égalité, de l’inclusion et de la lutte contre toutes les formes de violence et de discrimination.
Il s’agit de finaliser les réorganisations en cours, et de réinventer des modalités de fonctionnement qui facilitent le travail de chacun et chacune, dans les composantes ou les services. Les enjeux sont clairs : nous donner des procédures adaptées, clarifier le « qui fait quoi », et favoriser les relations directes et stables entre les personnes, en lieu et place des tickets actuels.
Le dialogue social sera approfondi : en renforçant la démocratie universitaire, avec des temps d’échange longs thématisés dans les instances ; en développant la concertation en amont des décisions ; en mettant en place une communication directe et régulière avec les personnels que ce soit via des webinaires réguliers après chaque conseil, pour présenter les décisions et/ou les débats, ou via la présence régulière de la présidence sur les différents campus.
Nous agirons également pour que la vie étudiante soit améliorée sur tous les campus en nous appuyant sur le plan d’amélioration de la vie étudiante, le parlement étudiant mais aussi des référent.es étudiant.es par campus qui porteront les spécificités de leurs problématiques. Nous poursuivrons l’effort l’accompagnement des étudiant·es au profit de la réussite de leurs études, qu’ils ou elles se trouvent en situation de précarité, de handicap, victimes de discriminations ou de violences.
Nous serons animé.es par la volonté de restaurer la situation financière de notre établissement en plaidant pour des ressources supplémentaires auprès de nos tutelles, indispensables à l’exercice de nos missions de service public, tout en développant les ressources propres avec notre réseau de partenaires académiques et socioéconomiques.
3. Renforcer notre positionnement à l’international, de l’Europe aux pays des Suds
Nous conforterons et développerons les dispositifs d’accueil et de mobilité pour chercheurs, chercheuses, enseignants, enseignantes, étudiants et étudiantes étranger.ères afin de faire croître l’attractivité internationale de tous les campus de notre université. Par ailleurs, que cela soit en Europe ou dans les pays des Suds, notamment en Afrique et en Asie, des opportunités apparaissent en matière de recherche, de formation et d’éclairage des politiques publiques, et constituent autant de leviers et de potentialités pour le développement de notre université. Les coopérations internationales autour de ces trois missions seront donc particulièrement renforcées avec ces pays.